« L’homme grandit avec tout cela qui grandit,
Pedro grandit avec son fleuve,
avec l’arbre qui monte sans parler
voilà pourquoi mes mots grandissent
grandissent :
ils viennent de ce silence avec des racines,
des jours du blé,
de ces germes intransférables,
de l’eau si vaste,
du soleil clôturé sans son consentement,
des chevaux en sueur sous la pluie. »
Pablo Neruda