« Les mots sont d’obscurs miroirs
Un jardin négligé avec des gravats des ronces des orties.
Ici la lumière du jour balaie
Des objets furtifs le faux semblant des souvenirs.
Il y a d’imprudentes randonnées
Des fenêtres toujours closes des terrasses
D’où l’on perçoit au loin la mer on y voyage
La nuit tombée.
(…)
Tout ce désordre des pages, des portraits
Des éclairs lointains des souffles dispersés.
Moi entre le possible et l’impossible
Cherchant une improbable clé. »
Lionel Ray