Poème vaquant

« Poème

vaquant à tes occupations

 

A la cuisine

j’espérais

que tu fasses, le temps d’une main fraternelle sur l’épaule, une petite halte par moi

entre l’armoire d’où tu emportais, de la pile, l’assiette ébréchée

et la chaise où tu allais t’asseoir en face de ma vie

pour entamer l’invisible repas

 

Et j’espérais

qu’attablé tu ne t’encombres pas de politesse

que tu me parles la bouche pleine. »

Cédric Migard

 

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