« Il y a une intériorité du poème, irremplaçable, j’allais dire primordiale et qui, prise dans le flux du temps, se substitue à la temporalité.
D’où cette alchimie complexe, avec en germe la fissure même du symbolique, de l’approche du mot comme signifiant. Le mot initial, qui depuis un point de départ arbitraire, d’instinct semble attirer d’autres mots selon un canevas où ceux-ci s’assembleraient ou se rejetteraient selon des lois qui leur seraient propres.
Alchimie rayonnante qui donne l’obscur à naître, en le traversant littéralement d’un éclair. »
Daniel Martinez (en entretien avec Pierre Kobel)