« Lorsque les routes se dédoublent et s’amoncellent les fleuves
Lorsque lentement, dans le matin, s’élève l’haleine rouge des heures,
je voudrais m’ouvrir comme une parole privée d’air depuis longtemps.
La mer, de tous ces plis, m’apporte des chants sans mémoire qui vont,
avec l’entêtement obscur de l’oiseau,
pour retrouver un goût de terre et d’orage. »
Claude Saguet