Dans le blanc du poème

« Enfant moi seule
me donnais la réplique
fleurissais la parole
de commencements complices
confessais le silence
longs jeux patients
où s’ordonnait le monde
vers le temps à naître
d’autres vers le temps mort
d’un même instrument
pinçant l’unique corde

dans quelle nuit obscure
s’en va puiser la mémoire
pour façonner nos souvenirs

survivant au temps
de quelles cendres éternelles
se relève l’oiseau-soleil
(…)

la vérité de l’âme
l’insaisissable
est dans le blanc du poème

la vérité du dire
dans son silence. »

Amina Saïd

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