« Moi, j’ai toujours cherché en écrivant à respirer. Et, par moment, j’ai le souffle coupé par la beauté de quelque chose ou de quelqu’un, ou par une épreuve. Et puis l’écriture, étrangement, retransmet ce souffle coupé mais il devient la figure de la plus grande respiration possible. Parce que vous dites simplement ce qui est, ce qui a été, ce qui est. Et, ce faisant, vous agrandissez la vie. C’est comme ça que je conçois l’écriture. »
Christian Bobin (entretien)