« J’ai besoin de perdre une heure ou deux avant d’écrire vraiment. Il y a ce temps où le renard fait mine de ne pas voir sa proie. Ma proie, c’est la phrase pure, celle qui ne tient aucun compte de moi, qui aurait pu être écrite par une pierre ou le froissement de l’air pluvieux sous les pneus d’une voiture. »
Christian Bobin