« Je ne sais d’où je viens
je ne sais où je vais
j’avance au beau milieu
de la vie de la mort
comme un danseur de vide
cherchant le sang des choses
j’écris contre le bruit
de la douleur du monde
(…)
Je ne sais où j’ai vu
cette pluie d’insomnie
je mets ma vie en jeu
je mets ma nuit en feu
encore un souffle d’or
dans la course au soleil
un grand vent étoilé
qui secoue les vertèbres
Je mets ma vie en jeu
je mets ma nuit en feu
réclamant sans répit
ce qui laisse sans voix
un grand vent étoilé
qui secoue les vertèbres
je le reconnais bien
c’est l’infini parlant. »
Zéno Bianu