« J’ai gardé ma part de neige
Celle qui protège
Du grand gel
J’ai gardé ma part de feu
Celle qui dévore
Mon corps
(…)
J’ai gardé la part du souffle
Celle qui jamais
N’appartiendra à personne
Mais qu’il faudra restituer
Aux mots
Quand le déplacement d’air
Que j’étais aura trouvé
Sa place
Et se tiendra bien tranquille
On a déjà tout
Écrit mais ce n’était
Pas moi… Et ça change tout. »
Werner Lambersy