« La langue poétique est comme la langue de tous les jours : son rythme est aussi nécessaire, aussi volontaire et régulier que la respiration, ses sonorités sont aussi familières que les bruits quotidiens qu’on n’entend pas plus que le battement du sang, elle est le liquide amniotique où baigne le poème. Ce n’est pas seulement la langue de l’enfance, c’est une langue prénatale… et un surcroît de sens. »
Gérard Macé