« L’océan comme un coquillage immense
Faisait entendre très loin son chant
La vie non vécue à laquelle l’on pense
Une lumière très douce descend dans notre sang
Les paroles qui dorment en nous comme les éponges au fond des mers…
Chaque saison se défait de la peau d’un serpent
Chaque vers
Sera l’herbe magique qui te rendra invisible si vraiment tu existes
Quand un chant passe parmi les arbres
Des lambeaux de ce chant restent sur les branches
Comme les plumes des oiseaux. »
Ilarie Voronca