« Il y a l’école buissonnière
où l’on apprend sa propre mort
il y a des matins purs
avec des lèvres chaudes
il y a des mains amicales
et des mots inconditionnels…
il y a des sentiments
et des moissons ardentes
des gestes ordinaires
pour partager le pain
il y a cette douleur qui noue la gorge
ce besoin de rêver encore un peu
envers et contre tout
et surtout cet immense désir d’aimer
comme une révolution perpétuelle
qui n’en finit pas de nous faire de nous défaire
jusqu’à ce que nous devenions enfin
des êtres vrais. »
André Chenet