« Les êtres et leurs ombres ont quitté le jardin
Les chaises se regardent,
se demandant si elles doivent converser entre elles
ou se taire.
Il y a : un ciel fendu,
des branches qui coupent l’air,
un bassin octogonal
habitué à nos larmes.
Il n’y a plus de nuit
et le jour n’est pas encore créé…
Cette poésie s’écrit et se lit à la frontière de la vie
et de la mort, là où le ciel disparaît dans le ciel. »
Etel Adnan