« Dans les jazz du vent
arborer un nouveau langage
en écho du silence.
De la vacuité
plein les godasses,
suivre le chant
qu’offre l’ombre
à fleur de peau.
Remuer au plus profond de soi
la légende
sous l’écorce,
déventer
la fauvette de l’air.
À la source du temps
se décoller du visible.
Visiter les songes
jusqu’à plus soif
de l’essence.
Saisir par l’œil
les combustions translucides
que seules des rumeurs
nourrissent.
Le sanctuaire au goût huîtrier
de la parole
saisira l’alphabet
de la genèse. »
Louis Bertholom