« Il a entendu d’autres appels, il a été troublé par la chute d’une pomme mûre, il a senti le vent de quelques mots frôler ses jeunes tempes.
D’une encre raide il a formé, lui aussi, un appel. Il a délié, rempli, raturé son écriture et surtout rudoyé la fourmilière qui agaçait sa nuque. Il cherchait à traquer l’émotion – ce souffle court – il voulait la traduire dans sa respiration la plus ordinaire…
Le concret se révélait.
De là lui vint le désir de ne point trahir les choses… Il doit avec de la fumée redonner le goût du pain. Avoir été totalement pain ou totalement fumée semble la condition du poète. D’autres parlent d’ascèse. »
Gaston Puel