« Nous avons peu de pouvoir sur ce que nous écrivons, mais il dépend de notre vigilance de garder intacts le regard et l’écoute que nous procure avril lorsque tant de fleurs et tant de feuilles éclosent, que tant d’oiseaux se remettent à chanter : avril résonne, incandescent, et peut-être les poèmes, par leurs ressources propres, résonneront-ils eux aussi, seront-ils incandescents. Ils n’ont pas à décrire, ils ont avec la même intensité à recréer la saison où tout se recrée. »
Pierre Dhainaut (en entretien avec Isabelle Lévesque)