« L’écriture est ma cane blanche. Elle m’aide à traverser les terres inconnues et chaotiques. Elle redimensionne mon existence sur le fil d’un équilibriste. Là où je ne pose plus le pied, je glisse parmi les faux-semblants. Pour moi, le sol est partout où mon esprit me fait tenir debout. Je n’ai plus mal. Je m’accompagne… Mes frontières ont le goût des espaces neutres. J’invente de nouveaux codes avec lesquels les intérêts opposés deviennent de validité équivalente. »
Bruno Odile