A pas de loup

« A pas de loup

Dans la nuit des herbes

Un mot m’est venu

Avec des airs de nouveau-né

S’est faufilé à quatre pattes

Sous les ronces

Qui m’encerclent depuis que par mes propres sorts je me suis endormi

Dans le vide enténébré

L’enfant-mot trace des bords

Avec un feu inventé. »

Cédric Migard

Cet article a été publié dans Poésie, Théorie. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

Laisser un commentaire