« Tiens,
Malgré l’accumulation des jours,
Le tas de feuilles mortes
Que le vent a poussé à l’angle des murs maçonnés avec grand soin,
Malgré toi, l’élan mis en conserve parmi les confitures et la liqueur,
De n’être pas seulement le vieil enfant de quelqu’un, ni de toi-même,
Tu as poussé en parallèle,
D’une semence anonyme :
Toujours recommencé,
Nouveau-né du poème. »
Cédric Migard