« Il n’y a pas d’oubli et l’effort de l’être est immense, effort de s’habiller avec soi-même, chaque jour, et de remonter d’un marécage, de se traîner comme un cadavre dur, compact paquet de cris et de malédictions, de choses mortes… Si seulement je vivais dans un autre monde, si je vivais dans quelque chose de plus petit, sans nom, sans langage, sans désignation, et dont la seule caractéristique serait un silence luxurieux. »
Alejandra Pizarnik