« Où de vivants piliers
laissent parfois sortir de confuses paroles,
nous sommes
adossés à la nuit
immobiles et passants,
nous allons nous restons,
arbres et oiseaux,
nous tenons le ciel.
Des voix chuchotent dans la fraîcheur,
circulent entre les ombres,
le temps pèlerin écoute les corps
qui cherchent les corps
sous les phrases obscures,
on ne voit rien, on sait, on sent,
ce sont présences. »
Michaël Glück