« Les mots sont l’affleurement sur le papier,
hors du silence de la page blanche, d’une eau qui me baigne de toutes parts
et que je ne perçois pas directement.
Les mots me la rendent visible, mais avec quelle déperdition !
Il faut que je vise moins le succès, la puissance,
et de plus en plus le consentement et l’accord.
Les arbres me l’apprendront.
L’amour aussi.
L’espace entre les collines.
La minuscule proue sculptée d’un bourgeon. »
Nicolas Dieterlé