L’aile du départ

« Longtemps a brûlé la terre sur tes paupières

Qu’elles sont encore rouges.

Toute une flamme fantôme; et tu cherchais toujours le coupeur de feu.

Mais aujourd’hui ta parole qui s’accorde

Pour la première fois est devenue cette eau ;

Elle délie, apaise, abreuve.

Ouvre-moi ta porte

Ne sera plus chemin pour l’antre

Ne sera que l’aile du départ

Le goût naissant

De la fraîche lumière qui monte derrière les toits. »

Cédric Migard

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