« Toujours
Ça palpite
Toujours
Les saisons auront été celles
Seules
Qui te faisaient.
Tes paysages se sont échappés par la fenêtre
Pour revenir un soir d’automne
Avec le vent et sa vaisselle de feuilles mortes.
Mets la table
Pour un futur repas
Pour la pousse
La récolte
La parole.
Toujours
Ça perlabore
Ça ressuscite.
Le vol de l’oiseau que ta main épouse
Est le catalyseur
Ça entre
Ça sort
C’est reparti.
La fenêtre
Était une porte battante
Quand ton regard
Était comme une eau profonde
– Que ça éclaboussait pourtant –
Et que ton chant
Travaillait pour toi. »
Cédric Migard