« Quels étranges paysages fait ta voix
brodée dans les chambres
je ne sais plus quelles chambres
j’y promène des théières et des branches d’arbres déshabillées
le thé fume ou peut-être le jardin
peut-être aussi le fond des icônes
la légèreté des choses perçues à l’oreille
la peau se plisse par endroits
la porcelaine de la tasse se refroidit
on attend
les fenêtres deviennent couleur aubergine
puis referment la nuit. »
Lorand Gaspar