C’est aimer qui délivre

« Le sourire d’une inconnue,
Les mains légères des épis,
Se nouant et se dénouant,
L’odeur vieille d’une commode
Dont les souvenirs sont envolés,

Le bruit mat et roulé
D’une pomme qui tombe,
L’enfant qui ouvre la bouche
En traçant quelques signes
Tant son cœur est présent
Sous ses doigts qui dessinent.

Il n’y a pas de secret,
C’est aimer qui délivre. »

Philippe Mathy

Cet article a été publié dans Extraits, Poésie. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

Laisser un commentaire