« Je peux dire qu’il s’est bu au cours de cette soirée quelques pintes de mots de chevreuil roux.
Personne n’était soûl.
On a pris les sous-bois aux odeurs de saules dans les cheveux du vent calmé. Puis le sentier des rosiers et des œillets.
Personne n’avait le goût de se défiler.
Assis en quelque sorte sur le perron de l’âme, nous étions comme les enfants de la liberté bercés par des airs d’harmonica parlés. »
Gaston Miron