« Puisque tu es venue par le chemin jonché de fruits éclatés
Puisque ta main a saigné dans la mienne
Tu ne peux plus écorcher mon visage tu ne peux plus t’égarer dans le hasard des tarots
Les cailloux ont joué ma patience
Le grillon t’a confondue avec l’enfance
Tu es prisonnière de mon regard perdu
Viens nous n’allons rien capturer : l’amour ne se compte plus sur les doigts
Nous allons dormir l’un dans l’autre
En repoussant le poing des nuages jusqu’à l’aube de tous les jours
Viens marchons sur la route de pollen. »
Gaston Puel