« Ecrire, ce fut dès l’origine tenter de retrouver le timbre et le rythme de la voix du corps avec les mots que formait la plume. »
« Les mots que je n’avais pas eu le temps de porter dans mon sang, de faire miens, étaient vécus comme des corps étrangers, qui altéraient ma voix. »
« Ecrire, c’est me laisser scander par un rythme. Un rythme qui m’est imposé par celui du souffle. Il est des écritures sans rythme et qui me paraissent physiologiquement fausses. Bonheur, maintenant, d’être accordé au rythme. D’éprouver que cette voix qui parle-écrit est mienne. »
« Ecrire la voix, c’est simplement transcrire les mots de cette voix qui ne cesse de murmurer dans le silence de ma nuit. »
Charles Juliet (« L’Autre Faim », journal V, 1989-1992)
La voix…
« Ecrire, ce fut dès l’origine tenter de retrouver le timbre et le rythme de la voix du corps avec les mots que formait la plume. »
« Les mots que je n’avais pas eu le temps de porter dans mon sang, de faire miens, étaient vécus comme des corps étrangers, qui altéraient ma voix. »
« Ecrire, c’est me laisser scander par un rythme. Un rythme qui m’est imposé par celui du souffle. Il est des écritures sans rythme et qui me paraissent physiologiquement fausses. Bonheur, maintenant, d’être accordé au rythme. D’éprouver que cette voix qui parle-écrit est mienne. »
« Ecrire la voix, c’est simplement transcrire les mots de cette voix qui ne cesse de murmurer dans le silence de ma nuit. »
Charles Juliet (« L’Autre Faim », journal V, 1989-1992)