« Chacun sait – ou devrait savoir – que le poème est une lente gestation dans l’obscurité froide des profondeurs intérieures, sous cette « peau du monde » précisément. On fouille longtemps ces domaines d’ombre et d’hibernation où le sang tourne au ralenti à la recherche de ses propres pulsations, de cet autre nous-mêmes, animal d’attente et d’éveil. Et le langage fait lentement ses chemins. »
Christian Da Silva (en entretien avec Michel Baglin)