Une page blanche

« Mon père restait silencieux même dans ces moments où il fallait s’exclamer et rire. Comme dans les rues de la promenade, comme au jardin, son regard semblait détourné du lieu proche, cherchant ailleurs.
Son destin, une enveloppe restée vide. Cette vie, une page blanche. »

Yves Bonnefoy

Cet article a été publié dans Poésie, Théorie. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

Laisser un commentaire