« Le parcours du poème n’est pas de se réduire à une secrète recherche d’harmonie,
ni de consigner le malheur, ou s’adonner à la fuite de ce qui nous désespère.
En poésie, il y a ce mur couvert de lierre,
ou cette branche esseulée qui porte encore le poids des fruits,
ou cette rosée des yeux,
ou cette blancheur incantatoire du chemin
où nous marchons sans jamais cesser de nous retourner,
ou ce parfum de fleurs balbutiantes, tout cela qui participe de notre présence au monde. »
Nathalie Riera