La condition du texte

« Apprends à perdre,

Que l’écriture même soit une eau filant entre tes doigts.

Reste assoiffé,

Que l’Autre s’irrigue.

Ainsi est posée la condition du texte

Impassible comme le fleuve,

Dédié à la mer,

Conjurant au passage

Le désert pour ses rives,

Charriant l’or des yeux

Du baigneur silencieux. »

Cédric Migard

Cet article a été publié dans Poésie, Théorie. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s