« Le temps d’aller vers l’ouvert
le temps de se taire
le temps de prendre le souffle
de le perdre
dans les jours qui viennent
(…)
Tu n’as qu’une bouche, une demi-poche,
des hasards
La parole qui existe comme des
vagues muettes
Les oreilles se tendent vers les matières
qui ne se prononcent pas
(…)
J’ouvre la
porte au poème. »
Israël Eliraz