La langue toute est son domaine

« Cela qui s’aventure ne porte pas de nom. La langue toute est son domaine. Agenouillé, il fouille avec des branches : un peu de terre dérange le ciel, de minces araignées patinent parmi les reflets.

(…)

Cela mélange ses eaux. Des paysages se superposent. Quelque source soudain imagine de jaillir, une écorce éclate, le torrent transparent enveloppe de glace les chevilles parmi les pierres.

Il déchiffre en lui-même un murmure indistinct où la clarté d’une voix vient le surprendre. »

Jean-Michel Maulpoix

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