Cela commence :
Seul avec le silence bourdonnant d’abeilles
et la fenêtre en croix
sur l’absence habitée
le coquelicot de la lampe dans la nuit
seul à traduire ce qu’on gagne
à vivre dans un lieu perdu
au bout du monde
où tout commence
(…)
La plume à la fine pointe de l’âme
à mains nues
j’écris
Et cela se passe donc où tout commence.
Chaque poète crée chacun des mondes à chaque instant.
Quoi d’autre ?
Ceci :
l’envers du monde je le vois
j’entends des pas de brume qui s’approchent. »
Gilles Baudry