« Avec ses doigts de vision
dans cette mort
juste
la traversée du souffle

(…)

C’est un murmure multiple
des secrets endormis
surgissent
comme une danse de lucioles
on entend
la vraie chair de la parole
on entend soudain

(…)

C’est la voix de la voix
cette peau sonore

(…)

Cette peau
ouverte au fond du cœur
au bord de la vie
cette peau
que nous pouvons enfin revêtir
pour de bon

(…)

Il faut calciner ses limites
accueillir le crépuscule
et s’y volatiliser
danser jusqu’au bout. »

Zéno Bianu