« La neige quand elle tombe ne dessine que la neige. Seules les pentes bleues des monts signalent leur présence, le dos des épinettes qui se dressent plus haut. Une laine pesante recouvre tout le reste. J’y signe d’un traîneau une phrase naïve. Le visage des pierres se cache pour pleurer. La neige quand elle cesse n’efface que la neige. Il n’y a plus de chemin. On avance à tâtons. Nous regardons le monde avec les yeux du dedans, la chaleur des mains, l’entêtement du cœur. »
Jean-Marc La Frenière