La main devenait tzigane

« La table était ce portail clos tenu contre la lampe, à peine un petit cercle blanc où la foudre des objets venait éteindre l’esprit. La table s’abreuvait de choses fuyant la forme, dans ce bref instant où elles sont nues, sans apparence encore. Parfois l’émotion reconnaissait un visage, l’appelait par son nom le plus doux. La main devenait tzigane, arbre, bijou pur. »

Dominique Sampiero

Cet article a été publié dans Extraits, Poésie, Théorie. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

Laisser un commentaire