Se rapprocher sans rejoindre

« Dans chaque poème, il y a au moins un point où, si l’on poussait plus loin, tout s’effondrerait, et nous avec. On retournerait, plus bas, dans l’agitation muette qui a précédé. Écrire reviendrait donc à s’écarter, puis se rapprocher sans rejoindre, sous peine de se perdre à nouveau. »

Antoine Emaz

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