« Comme les enfants, les poèmes sont des juges sévères, ils espèrent en nous, ne les décevons pas.
Le premier mot, si nous pouvions le dire, ce serait oui. Un enfant vient au monde, il n’en perçoit que ces visages qui s’inclinent vers lui, ces souffles qui l’effleurent, ces mains qui le caressent, ces voix, ces voix surtout qui lui sont vite chaleureuses, qui l’enchantent. Ensuite, plus ou moins tôt, il le constatera, trop de mensonges gangrènent la plupart de nos conduites, il cessera d’approuver sans réserve. »
Pierre Dhainaut