« Je te regarde pendant que tu lis. Seule, assise, sans voir que je suis nu derrière ce que tu fais. J’ai l’audace du rouge-gorge sur le manche d’un outil. Je m’approche au plus près jusqu’à me poser sur ton épaule. Ta main me rejoint. Tu me regardes. Nous parlons des enfants, d’un livre ou d’un film, de quelques événements.
Le soir, si je peux, je t’écris un poème qui nous sert de caisse ou de tiroir. Dedans il n’y a pas que des ruisseaux, un chemin où quelqu’un se promène. »
Thierry Metz