Qu’un lecteur

« Qu’un lecteur pour mes poèmes :
Celui qui me connaît — celui qui m’aime —
Et, comme moi dans le vide voguant,
Voit l’avenir inscrit dans le présent.

Car lui seul a pu, toute patience,
Donner une forme humaine au silence ;
car en lui seul on peut voir comme en moi
S’attarder tigre et gazelle à la fois. »

Attila József

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