Ce maigre chemin

« Le temps avait démantelé les voies.

Pour revenir restait ce maigre chemin

Serpentant dans le langage,

le corps et le souffle.

Ton pied foulait un sol immatériel

Où tu reconnaissais

Chaque feuille morte

Chaque île de neige

Chaque empreinte de sabot.

La maison

Sortait du bois et de ses hivers ;

Aux fenêtres

Les fleurs du gel

Fondaient sous l’haleine. »

Cédric Migard

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