Nombre innombrable des mondes

« L’oncle Pierre le jardinier me montrait quand j’étais enfant
des corolles colorées et légères
Ce sont des cosmos disait-il,
me confirmant, sans le savoir,
le nombre innombrable des mondes.

Soudain le rouge-gorge apparaît
rouge et noir un cœur
au bord du buisson
– et il se met à chanter
coincé comme moi
entre ces deux montagnes
la Naissance et la Mort. »

Pierre Garnier

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