« Dans le temps de reconnaître
Et de franchir
Dans le temps de la main qui s’ouvre
Et s’ouvre
Et s’ouvre
Dans le temps d’une sorte de magie
Qui cherche à travers nous
Dans le temps qui vivra
Dans le temps du premier recueil
Le temps du bout de la langue
Et du creuset des yeux
Dans le temps de ce qui, partout, se fait lecteur
Dans le temps de la halte tournée vers l’ouverture
Dans le temps de craquer l’allumette
Et de la flamme qu’attise ce moment
Dans le temps du feu intérieur
Dans le temps de la retrouvaille
Par une nouvelle étreinte
Dans le temps de l’été qui follement revient
Et qui parle à notre enfance
Dans le temps de la page écrite
L’autre temps. »
Cédric Migard