« Me voici devant toi
Ou devant ce caillou qui a mordu la poussière
Comme devant la route et le pays.
Vous voici devant moi, le caillou ou toi, nus dans la métaphore.
Toi, amie de la tendresse
Ton souffle engageant librement toute chose
Le caillou, lui, peu bavard
Mais glissant au passage que c’est le moment de vivre
Et même pourquoi pas d’ensoleiller
Tout est très simple avec vous
Pour entrer dans le courant du ciel
Je n’ai plus qu’à m’en tenir à la terre. »
Cédric Migard