« Chaque fois que ma sœur répétait
un certain morceau de piano
et arrivait à un certain passage –
un peu médiocre, pensait-elle –
un oiseau se posait sur le rebord de la fenêtre
et chantait quelques notes.
L’oiseau devait avoir entendu
ce que l’interprète
et peut-être le compositeur lui-même
n’avaient pas entendu ; et ceci me rappelle un proverbe indien :
l’œuvre d’art a plus d’un visage. »
Charles Reznikoff