J’ai laissé

« J’ai laissé, je ne suis pas revenu.
Je n’ai rien touché. Sauf la luzerne.

Je sors du pré,
D’une goutte de rosée,

Comme si je n’avais vu le jour qu’aujourd’hui

A l’instant.
C’était l’hiver, l’écluse.

Je n’avais droit qu’au clocher, au passant,
A cette lampe minuscule mais irréductible qui tremblait dans sa voix.
Comme on écrit sur une table bancale. »

Thierry Metz

Cet article a été publié dans Poésie, Théorie. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s